LA MORT SANS CHOIX, DANS LE MATIN
Quand je te sens tout près de moi
L’air s’imprègne de ton parfum,
Mon corps s’agite, plein d’émoi
Quand la caresse de ta main,
Se dirige vers mon cœur froid
Lui faisant croire au regain,
Pour le pousser dans nul effroi
Vers ce meuble où le satin,
Est, seule étoffe pour toi
Te protégeant dans un écrin,
Contre l’usure de ces mois
Qui affaiblit l’être humain
Henry CANAAN