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 e-book gratuit: Enchaînez-moi que je puisse vivre...

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braloup
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Masculin Nombre de messages : 18
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Localisation : Liège
Date d'inscription : 26/05/2008

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MessageSujet: e-book gratuit: Enchaînez-moi que je puisse vivre...   e-book gratuit: Enchaînez-moi que je puisse vivre... Icon_minitimeJeu 10 Juil - 15:30

Bonjour, il y a quelque moi je finalisait mon premier roman. J'ai décider de le mettre gratuitement à la disposition desinternaute. Le lien suivant vous mènera dirrectement sur la page du blog où il est disponible: http://braloup.wordpress.com/enchainez-moi-que-je-puisse-vivre/

En voici un cour extrait, les premières page,...
Belle lecture...

Dimanche
Notre rencontre était des plus banales. Sur un forum de discussion comme il en existe une multitude, un soir où la solitude était plus aigüe que les autres fois. Je ne suis pourtant pas un fervent partisan de ces outils, le mensonge y est trop facile. Un miroir aux alouettes où il suffit pour séduire de s’inventer une vie. Si notre front rougit de honte, on peut le cacher derrière des mots aux angles arrondis. Notre interlocuteur entend nos propos du bout des yeux, il les boit. L’écran d’un ordinateur serait-il un des derniers endroits où nous sommes prêts à prêter un peu de temps à l’un ou l’autre de nos contemporains ? Heureusement j’ai su mettre de côté cette verve derrière laquelle je me cache pour lui parler. Elle avait un ton plutôt rieur, ce qui me plut. C’était ma première fois, mais je ne lui ai jamais avoué, c’est surtout pour moi que quelque chose aurait été différent, orgueil de mâle je suppose. Ce qu’on peut parfois être stupide, heureusement il y a le masque du pseudo, comme il est facile de devenir une autre personne. Comme c’est confortable, moi qui suis si froid, si fermé. Mon ex-épouse me l’a souvent reproché, heureusement, je ne lui ai jamais fait d’enfant.
Ma vie est d’un commun triste à pleurer, un peu comme tout le monde, j’ai tout de même envie de la partager avec vous, mais je vous préviens, peut-être allez-vous vous ennuyer un peu…
Je vous demande un peu d’attention, je suis un habitué de l’exercice. Je ne sais pas écouter les autres, ils m’ennuient. J’aimerais tant être différent de la masse. Je suis pourtant un pur produit de la société. Elle paraissait si différente, je me suis pris au jeu, je me suis rendu de plus en plus souvent vers le clavier pour la visiter. Mon travail n’a rien de passionnant, et me laisse trop de temps pour réfléchir.

– Cécile, c’est l’heure, on y va.
– Oui. J’arrive, une seconde.
– On est en retard !
– Ils ont l’habitude. J’arrive.
Pas tous les jours facile de vivre avec son frère lorsqu’on a vingt-quatre ans, je n’avais pas le choix, je suis partie de chez les parents pour vivre avec Étienne, c’était bien au début. Maintenant, c’est fini, le temps de me retourner, c’est Julien qui m’héberge. Il s’évertue à essayer de faire de moi quelqu’un de ponctuel, je crois que c’est vain.
– Cécile, je pars sans toi.
– Oui, et tu expliqueras aux parents que tu as abandonné ta petite sœur, si fragilisée par sa rupture…
– Éteins cet ordinateur et descends, je ne plaisante pas.
Cécile pianote sur le clavier :
– Je dois te laisser, je me rends au sacro-saint repas dominical chez mes parents avec Julien, beaucoup d’ennui en perspective mais je peux difficilement y couper…
– Au revoir ma tulipe. Je te croise tout à l’heure, quand tu rentres ?
– Non, demain, Julien doit travailler sur l’ordi et moi je me lève tôt.

Je sais ce que vous devez penser, ma tulipe c’est un peu ringard, mais il faut avouer que c’est original. La vie est tellement banale au quotidien. Mon métier, c’est de regarder des petits écrans toute la journée pour vérifier les allées et venues d’employés qui se savent surveillés. Ils ne nous aiment pas, s’ils pouvaient, ils nous les feraient manger nos caméras. Nous, à notre manière, on fait tout pour que les choses ne s’arrangent pas.
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