La désespérance
Entre désespérance, désespoir et errance,
Je laisse tout s'en aller, rien n'a plus d'importance.
La vie par lassitude, la vie en solitude,
Je trace mon chemin à force d'habitude,
Je cache mon mal de vivre, je cache mes souffrances,
Et j’attends sans un mot que vienne la délivrance.
Ton absence me pèse, elle est comme un fardeau,
Elle torture mon âme et ravive mes maux.
Ton absence m'obsède, occupe mes pensées,
Elle oppresse mon cœur, elle le tient prisonnier.
Il suffirait d'un mot, d'un geste ou d'un sourire,
Pour sortir du tombeau et réapprendre à rire,
Il suffirait d'un rien, peut être d'un regard,
Pour mettre fin au mal, pour sortir du brouillard,
Il suffirait de toi, que tu m'ouvres ton cœur,
Pour retrouver enfin le chemin du bonheur.
Philippe