Un amour d'incertitude, ne se plait en habitude !
Sois gardien et ne dis rien, serre la, retiens sa main !
D’écriture brise aventure, Toi l’Ange Noir né sans parure
A l’infini je t’en conjure dans mes cieux sois déchirure
Soulève en toi cet affluent, laisse pleuvoir ton cœur aimant !”
Tel un astre d’ailleurs illumine prodiges,
Je dévoile ton cœur sans nul autre vestige.
D’un rayon apatride en la lune diffuse,
Je me voue, insipide aux douleurs d’une Muse.
Au poète sacré, effleurant ma bohème
Je suis lueur ancrée, aiguisée de je t’aime.
Apaisant le murmure en silence complice
J’abaisse ton armure et troque le supplice,
Toi Prince de l’exil au froid pâle et ténébreux
Morne et trop fébrile, taciturne amoureux,
Ton râle agonisant éperonne ma peur
En ta lèvre et ton sang j’engorge ma rancœur.
La haine a son tombeau, dont tu es l’ombre mystique ‘’
J’invite les corbeaux, par leur emprise antique « «
A redorer le bleu d’étincelles plus vives,
De ton âme et son vœu ! Je t’abrite attentive !
Les ténèbres du temps qui te glace et te sombre,
Tu en meurs, et pourtant, j’insinuerais ton ombre
En grâce m’appropriant leurs morts et sa chute,
Coule en moi souriant cet espoir en volute
Personnifiant Ô Nix, la nuit dans son chaos
En ton aura je fixe la lueur du haut !
Contemple et garde-moi, Ange Noir et Obscur
La lumière tu vois, elle expulse l’impur.