INSOMNIES
Insomnies d’aimer à la folie de vivre,
Cauchemar de te perdre sans jamais te trouver,
Je ne crois plus en rien, si plus sans toi demain,
Et je t’aime d’aimer sans jamais te le dire,
Pour des rêves perdus sans les avoir vécus,
Et tous ces instants de vie qui ne seront jamais,
Pour ce parfum de toi qui reste et qui m’enivre,
Souvenir du présent qui ne peut exister,
Dans l’empreinte des ans les traces du passé.
Insomnies de souffrir pour un jour de plaisir,
Cauchemar de te dire sans jamais te parler,
Je ne peux plus bâtir dans ces maisons de cire,
Et je pense à l’envie de toujours te chercher.
Dans ce monde incertain du vide sur la toile,
Où tu liras ces lignes sans jamais me le dire,
Sans cette odeur de toi que je ne connais pas,
Seule empreinte du temps de ma vie au trépas.
Insomnies d’écrire tous ces mots sans matière,
Cauchemar de trouver pour toi ma seule litanie,
Celle qui te prouvera que ma seule lumière,
Est ce clavier sans âme pour éclairer tes nuits….
Tu ne liras sûrement pas cette poésie sans rime,
Que j’ai écrite pour toi, que je ne connais pas,
Et de t’aimer aussi fort, est ce là mon seul crime,
Alors si tu existes par là ou dans un quelques part
Sache que j’existe ici bas entre hiver et abîmes
Et que je n’attends que toi pour un nouveau départ.